Les sujets de préoccupation ne manquent pas à l’occasion de cette rentrée de
septembre.
De mois en mois les effets du dérèglement climatique se font sentir non seulement dans les contrées lointaines mais aussi chez nous. Entre vagues de chaleur et précipitations extrêmes, notre région a eu droit à son lot de records durant les dernières semaines.
Face à cette évolution, les leviers d’action existent pour en réduire les impacts.
L’obstination de la majorité municipale dans l’opposition à toute évolution en matière de mobilité est totalement incompréhensible. D’autres villes nous démontrent qu’il est possible d’accorder plus de place aux mobilités actives (piétons, cyclistes) et aux transports publics en réduisant la place de
la voiture individuelle. À Bischheim il n’y a aucune volonté politique pour agir.
Notre pays a connu en ce début d’été des journées de violences d’une grave intensité dont malheureusement de nombreux bâtiments publics ont fait les frais.
Cette violence questionne d’autant plus que des personnes très jeunes y ont pris part.
Si collectivement nous ne sommes pas capable de nous interroger sur le sens de
cette violence il est fort probable qu’elle resurgira à l’occasion d’un prochain « fait divers ».
La place faite à la jeunesse dans nos politiques publiques doit être questionnée y compris au niveau municipal.
Si à Bischheim des efforts ont été fait ces dernières année au niveau des bâtiments scolaires nous restons toujours en attente d’un vrai projet jeunesse pour notre ville.
Nous sommes prêts à participer à toute réflexion qui serait engagée par la majorité dans ce sens, et à tous les élèves de Bischheim une belle rentrée scolaire.