Alors que nous sommes entrés dans la dernière partie du mandat municipal, nous pouvons tirer un premier bilan de l’action de la majorité municipale.
La principale caractéristique de cette municipalité est l’absence d’anticipation.
Certes, si la crise Covid ou la guerre en Ukraine étaient difficilement prévisibles,
il n’en est pas de même pour la crise énergétique et la crise climatique. Cela fait des années que nous alertons sur la nécessité d’un plan de sobriété énergétique
qui a fini par arriver contraint et forcé. Il en est de même pour la déminéralisation
de la ville. Que n’avons-nous pas entendu quand nous avons critiqué la rénovation de l’école maternelle du centre pour l’incapacité à végétaliser la cour avec un parking en souterrain.
L’ anticipation doit être au cœur des politiques publiques sinon les chocs à encaisser seront plus durs. Cette anticipation doit s’accompagner d’investissements conséquents, car tout ce qui n’est pas fait maintenant finira
par coûter plus cher, plus tard. Bischheim a des capacités d’investissement
mais doit aussi être en capacité d’accueillir des investissements sur son territoire (La médiathèque Frida Kahlo est un bel exemple mais à Schiltigheim).
La ville de Bischheim fait du surplace, on le constate au niveau de sa population qui a arrêté de croître et qui vieillit. Mais on le constate aussi au niveau du commerce. L’attractivité commerciale a besoin d’évolution en termes d’aménagements urbains. La ville de Bischheim a racheté deux commerces rue Leclerc et route de Bischwiller dans l’espoir de trouver des repreneurs ou d’en faire un outil de développement, résultats les locaux rachetés chèrement sont toujours vides et ceci depuis des années.
En résumé, faute d’investissements suffisants, perte d’attractivité et déclassement menacent notre ville.