L’opposition municipale joue son rôle d’opposante

À Bischheim, l’opposition municipale joue son rôle d’opposante, n’en déplaise au Maire et à sa majorité.

Oui nous questionnons, nous interrogeons les politiques portées par la majorité et aucun sujet n’est tabou.

Oui quand la majorité décide toute seule, sans concertation avec qui que ce soit de créer des postes de policiers municipaux, nous posons des questions sur les éléments de sécurité, nous demandons des chiffres, nous questionnons les articulations avec la police nationale et nous attendons toujours les réponses.
Parce que la sécurité est un enjeu important pour nos concitoyens, on ne décide pas de créations de postes « au doigt mouillé » mais sur un certain nombre d’éléments objectifs, de données chiffrées sur la délinquance dans notre ville. Ce travail d’objectivation est nécessaire pour déterminer les besoins en postes mais aussi les créneaux horaires d’intervention, nous ne l’avons pas à Bischheim et c’est le rôle de l’opposition de pointer ces manques.

Oui l’opposition est dans son rôle quand lors des débats budgétaires elle critique les retards pris dans les décisions de rénovation des écoles (Lucie Aubrac et Prunelliers) et des gymnases municipaux (Ried et Lamartine). Ces rénovations indispensables vont être financées entre autres par un emprunt ce qui n’a rien de scandaleux mais qui avec de l’anticipation aurait pu nous coûter moins cher quand on voit les taux actuels du crédit.

Oui l’opposition est dans son rôle quand elle se félicite de la mise en route du projet de maraîchage sur l’ancienne floriculture (élément important de notre programme) même si elle regrette que ce projet ne s’inscrive pas dans la dynamique « cités fertiles » de l’Eurométropole, le privant ainsi de larges aides financières.

Non l’opposition n’est pas dans le déni, elle est dans son rôle.


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