Paru dans les Cahier de Bischheim – Octobre 2020
Le virus de la covid circule encore de manière importante dans notre pays et dans notre région. Nous devons donc plus que jamais prendre soin de nous et des autres sans toutefois tomber dans la psychose.
Il nous faut agir en tant qu’élus en toute responsabilité pour que la vie locale puisse être la plus normale possible, mais aussi ne pas offrir au virus la capacité de se répandre dans notre ville.
C’est pour cela que notre groupe Naturellement Bischheim a émis de sérieuses réserves quant à la tenue de la fête foraine à la veille de la rentrée scolaire et dans un contexte de remontée des chiffres de contamination et particulièrement chez les jeunes personnes.
Mais par delà la question sanitaire, il y a de véritables interrogations concernant l’évolution du Messti de Bischheim.
Jadis fête populaire avec défilé, repas dans les restaurants, Johrmarick, fête foraine etc…. Aujourd’hui il ne reste plus grand-chose si ce n’est la fête foraine dans un enclos barrieré avec parfois un feu d’artifice qui est une prestation achetée de toutes pièces par la ville. Où est le dynamisme local ? Quelle place pour les forces vives de la commune (associations, commerçants…) ? Il y a de nouvelles formes d’animations à inventer avec les acteurs locaux, de nouvelles formes dans lesquelles la fête foraine peut trouver toute sa place.
Oui une vrai fête populaire est possible à Bischheim comme ailleurs, mais il y a deux conditions : il faut que la situation sanitaire le permette et surtout il faut qu’il y ait une véritable volonté politique.
Le groupe Naturellement Bischheim
Gérard Schann, Sévil Aras, Gérard Schimmer, Nathalie Delion, Jean Pierre Voyer, Elsa Civardi.

